L’élément humain

Avec l’avènement de la COVID-19, l’importance de la psychologie humaine en tant que facteur de mobilité urbaine n’a fait que croître. Comment choisissons-nous nos modes de transport ? Comment pesons-nous les facteurs économiques et les facteurs émotionnels ? Comment pouvons-nous équilibrer les risques à court terme, comme une pandémie active, avec ceux à long terme, comme la dégradation de l’environnement et le changement climatique ? Dans quelle mesure les choix des gens peuvent-ils être influencés ou modifiés par les changements de l’environnement bâti ?

Le MIT mène une initiative de recherche qui vient à point nommé pour explorer ces questions. La COVID-19 nous a rappelé, en tant que partie prenante dans ces secteurs, que si les infrastructures et les systèmes physiques sont la scène sur laquelle se joue le transport urbain, les gens sont les acteurs qui, en fin de compte, font avancer les choses.

Il est trop tôt pour conclure sur l’ampleur des changements de comportement provoqués par la pandémie, mais il est juste de dire que les choix de transport pourraient être confrontés à des changements plus rapides et à une plus grande volatilité à l’avenir, que ce soit en raison des préoccupations actuelles en matière de santé publique, des politiques de travail à domicile ou des récessions économiques. Heureusement pour les villes, elles ont désormais accès à un écosystème croissant de produits numériques et d’analyse de données qui les aide à mieux comprendre leurs citoyens, à anticiper les changements de comportement et à renforcer la flexibilité et la résilience de leurs réseaux de transport. Les entreprises qui s’associent aux villes pour les aider à traverser cette période d’incertitude pourraient avoir des années très chargées devant elles.

What Moves People? MIT Brings Behavioral Science to Urban Transportation

Image: Nathan Dumlao via Unsplash

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